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A ma mère, à Etoile
Dernièrement, on avait constaté la montée réactive des académismes, tenant pour objet de réduire celui de la recherche, de l'analyse ou de l'étude, à la méthode et à son environnement disciplinaire restreint, sous couvert d'en constituer la clarté. Cela proscrivait par exemple en philosophie la forme critique de l'Essai, toujours innovant par rapport aux traditions ouvrables, pourtant fondé par Montaigne pour explorer la pensée à travers l'invention du style et de la composition. Après tout, l'approche put être stoïcienne. Il en va de façon voisine dans les Sciences. Les idées se manifestent, plus souvent que parfois, au détour d'une conversation qu'elles ne concernaient pas... En fait, depuis une dizaine d'années, sous l'effet prestigieux de la démarche réductionniste, rassurante et "correcte", les idées nouvelles des scientifiques qui n'avaient pas froid aux yeux furent écartées, plutôt qu'arrachées au champ prospectif de l'intuition en étant scientifiquement raisonnées au sein des disciplines, ce qui fut normalement le rôle de la méthode. Mais ces idées se développèrent ailleurs et scientifiquement, autrement, dans un retournement éthique de la science mûrie philosophiquement, à l'épreuve des Laboratoires... La représentation duale de la réalité divisée s'effectue en nous jusqu'à celle de matière et la science vivante, active, et même la plus logique, ruse pour en déceler les clés. Voici un angle singulier sous lequel on pourrait l'apercevoir : si la connaissance paraît séparée par les savoirs organisés à l'issue du règne de l'épistémologie disciplinaire, il reste qu'à l'opposé de leurs méthodologies respectives d'autres s'inventent qui les intègrent ensemble, par simple effet des processus cognitifs en Recherche, dans une démarche critique et comparative problématisant la Découverte vers des révolutions paradigmatiques. Et si le grand intérêt de la science (ne parlons pas des techno-sciences
assujetties par l'économie), plutôt qu'une promesse était un pur cadeau
anthropologique, à l'image de la pensée de la ruine, la pensée radicale
chez Paul Valéry et selon Jean Baudrillard : un des lieux de "la part
maudite", comme l'excédent de l'énergie solaire selon Georges Bataille,
un potlatch ? Une pure dépense qu'il serait vain d'assigner à l'utilitaire,
sauf à ne jamais la voir advenir en moindre surprise ou révolution ? La
science comme la pensée serait irréductible à sa fin, ce serait plus fort
que l'homme « parce que c'est dans sa "nature" » : une liaison dangereuse.
Resterait 'simplement' la question éthique, en matière de liberté de penser
et de créer, face aux philosophies de l'engagement : que pourrait-il en
rester pouvant paraître encore sensé à l'épreuve de la socio-culture du
fait ? A à la fin de l'an 01, donc très récemment, une personne proche a disparu : ma mère, née le 1er juin 1913. Sa vie et sa personnalité recoupent l'histoire des femmes du siècle dernier, le XXe. Elle qui tenait avant nous dans son sac un petit convertisseur numérique de l'Euro, elle se trouve encore parmi nous. Elle accompagne soudain Etoile, jeune fille assassinée à laquelle nous avions dédié 'La réalité divisée'. Ensemble elles manifestent deux générations de femmes présentes en toutes, même par absence, en quête d'intensité et de sublimation créatives, paradis perdu ou jamais atteint de l'enfance jusqu'au point ultime de la vie. Leur défi est conceptuellement androgyne, celui de l'indétermination sociale de la séduction dans l'activité vitale, malentendu perpétuel sauf accomplissant le sexe comme pouvoir, ou dépassé matériellement par l'argent, ou réglé à travers l'apparition du troisième sexe. Pour elles deux, trop fortes, trop attirantes, trop différenciées – trop distantes : ce fut le malentendu. Etoile, nous ne la connaissons pas sinon sa terrible histoire; sous ce pseudo éditorial se cache le nom d'une jeune graphiste martyre, assassinée il y a quelques années. Une fille remarquable probablement et pour autant qu'elle fut révoltée tuée au cours d'un viol, commis à l'écart par deux garçons fous dont un grapheur connu, et en matière de violence pas n'importe lesquels dans ce milieu (et ils furent jugés), passage à l'acte d'horreur sur celle qui en d'autres temps politiques, celui de la cohérence éthique progressiste des avant-gardes, en un autre lieu, celui de l'underground révolutionnaire plus universaliste que communautariste, aurait pu devenir ou rester leur camarade de jeu ou leur voisine altière, en matière d'art et d'art-grafiti. Etoile au cœur, de la part d'ombre, nous pensons à toi aujourd'hui. Un jour, ton nom propre soulèvera ton pseudo circonstancié. Simone Louise Dat on peut dire son nom, celui que personne ne connaît sinon Daste, qu'il décline et qui signifie "le joueur", née le premier juin 1913 à Laroque d'Olmes, Ariège. Village au carrefour des routes frontalières entre l'Espagne et la France où passent les gitans, où s'inaugurèrent les coopératives de tisserands, réfugiés issus des communautés arabe et juive réprimées en même temps que les Cathares au XIIIè siècle, et regroupés cachés sous d'autres noms autour des derniers Parfaits. Fondation industrielle d'économie collective issue du syncrétisme culturel qui se développa en fabriquant des tweeds pour les Anglais, dans la pure tradition de commerce et d'échange inaugurée peu avant par la charismatique Aliénor d'Aquitaine (mère de Richard Cœur de Lion), via le port de Bordeaux… Ainsi commirent-ils leur dernier pied de nez à la barbe de l'Etat qui les avait réduits pour s'unifier. Mais qui oublia de dire (en même temps que s'intégrait socialement la problématique freudienne dans les pays développés à la fin du second millénaire), appliquant le schéma révolutionnaire marxiste-léniniste à l'émancipation des femmes puis des homosexuels, et l'économie de la production au corps du désir, à l'environnement et à la communication, que l'échec de la dictature du prolétariat en URSS ferait ressortir le "dépérissement de l'Etat" après la chute du mur de Berlin, non comme la réalisation absolue du communisme, mais au contraire comme l'événement mondial du Libéralisme et de la nomenklatura des experts, substitués au pouvoir des peuples ? Comment aurait-on pu prévoir en matérialisme dialectique historique qu'après la lutte des classes et la guerre dialectique, au terme de l'économie politique, de l'économie politique du signe et de l'économie libidinale, la guerre des sexes parvenus au sommet de leur progrès social, des communautés et des sectes au sommet de leur réhabilitation démocratique, surviendraient réversiblement loin du politique au sein des millénarismes prophétiques : dans la réalisation du pouvoir stratégique des ressources mondiales ? Et contre l'esprit électif des institutions républicaines et démocratiques laïques, contre la déclaration universelle des droits de l'homme, soudain devenue caduque par l'insoumission légitime des peuples face aux abus des Etats et des pouvoirs, en ère des structures mondiales supra-étatiques… ? Déni du consensus universaliste de l'autonomie des citoyennetés, alors qu'il anima toute la modernité depuis le XVIIIè siècle jusqu'aux guerres de libération post-modernes: les conséquences récentes en dépit de leur apparence ou immédiateté marquent hier. Déjà. Car la fiction est
réversible, c'est probablement la science qui révèlera l'anarchie et demain
les altérités locales, socio-mondiales, engagées contre leur gré par les
paramètres actifs du pouvoir global sub-étatique, loin du suffrage universel
(malentendu que l'on put croire en d'autres temps un dépassement critique
de l'utopie, sous l' engagement sécuritaire), pourront peut-être faire
volte-face sans s'entretuer dans leur camp hétéro critique. On dit "avant,
il n'y avait pas l'appareil nucléaire qui suppose une compétence et une
maturité du pouvoir ": est-ce cela le rôle attribué au nucléaire par les
Pouvoirs en destin d'eux-mêmes ? La disparition de l'autonomie comme perte
du territoire de liberté particulière et générale, de l'aventure ambigüe
de la pensée comme gisement de puissance des ressources humaines? Simone je la connais, il m'est donc possible de conclure en disant plus d'elle. Radicale et progressiste, avec la passion des filles qui les premières se payèrent des études internées de sage-femme moyennant un contrat avec l'Etat, après être passées par l'usine et la confection à domicile. A l'âge de quatre ans voir sa sœur venir au monde et sa mère en mourir : "avant les antibiotiques"… De ceux qui partirent loin du village mais connaissant l'odeur bienfaisante de la lessive collective mise à bouillir dans une immense cuve, sur le bûcher spécialement construit au centre de la grande place, pendant une semaine de libations et de fête… une fois par an ; les draps mis à blanchir dans les champs ; le bal pour célébrer l'ouvrage achevé... Elle ensuite, d'icelles au coup de poing sauvant des femmes en couche dans les salles de travail, contre les médecins alors éduqués sous l'obédience emprunte de la plus réactionnaire Eglise, qui gérait les hopitaux durant les années 30. Pendant la deuxième guerre mondiale, alliée active de la Résistance FTP auprès de son mari médecin, mon père. Inhumée près de lui le 22 décembre 2001, à La Charité sur Loire, Nièvre. Retour à la ville d'élection où ils fondèrent ensemble et par hasard leurs activités professionnelles respectives et commune, dans un geste de transgression des partis qui les déçurent après La Libération, déplacement de l'énergie qui les y avait portés auparavant… Toute une génération – dit-on. Terrible femme, en tous sens du terme. Dans la seconde moitié de sa vie, elle s'avéra une joueuse invétérée à la table de Baccara (savoir que le point appelé "Baccara" ne signifie pas la victoire du joueur mais au contraire sa perte, car il s'agit du point zéro : le néant et la dissolution). Influence gnostique jusque dans la passion agnostique, initiation du matérialisme à la verticale de la force et de la dérision de l'Illusion. Ici le cycle de l'illusion se lit dans tous les sens: interprétation matérialiste et interprétation mystique en déterminent l'opposition ambiguë. Bâtarde existentielle, de ceux dont la fragilité sociale constitua l'autonomie désirante et l'énergie civique, leur pouvoir pragmatique et social, leur enthousiasme de vivre sans être dupes du passage sur terre, ma mère post-Cathare: son parcours propre, fut-il exemplaire, enseigne aussi bien le parcours contraire. Et toujours
le paradoxe de "l'éternel retour"*. Paris, janvier 2002 A. G-C. * Concept avancé puis développé après une lecture de Spinoza par Frédéric Nietzsche et relevant à la fois de l'éthique, de la connaissance dont scientifique, de la conscience anthropologique (voir lien dans la rubrique "Réseau thema" : Pour lire " l'éternel retour ", par Lionel Duvoy). |
To my mother, to Star
Concepts
as well as dramaturgy of the editorial line entitled "Divided reality"
introduce a dual thematic on thinking and creation which evokes a state
of the conscience. This thematic engages an understanding of the existential
division not related to the choice of committment as an alternative to
absurdity and void any more but related to the actuality of the materialist
proof of the real and the virtual up to the questioning of matter. One
feels the synchrone and paradoxical dynamisms of the emergences of the
being of progress come to the end of the project, in the face of what
remains or escapes him of the random or logical conditions which preexisted
him in a cosmic environment, before the technical world. Consequences of uncertain interferences (but foreseeable), the technical world in its diverse domains, until the affectation of stratosphere, now makes the enlarged biosphere of the post-technical being, socio-culture included. The technological duplicate of man and his imaginary and conceptual representation extend his biosphere to the noosphere, up to the ambiguous point of the realisations where fiction and reality are melted beyond their onotlogical proof. This confusion of the biological proof, even affecting the naturalist event itself, upsets the concept of truth. Were the fact reproducible, were truth reduced to itsown event and not separable from the philosophical proof: can it still be a scientific truth according to XIXth century criteria, or is it only revealed — de facto repeatedly revealed? Then we would witness a movement of truth from the philospophical realm to the anthropological or social realm. We had lastly witnessed the reactive rising of academicisms whose activity was to research's, analysis' or study's to method and its confined discipline environment under the pretence of defining its clarity. For example this proscribed in philosophy the critical form of the Essay, always an innovating one compared to openable traditions, yet founded by Montaigne to explore thinking through the invention of style and composition. After all it could have been a stoicist approach. So it goes in Sciences. Ideas come out, more often than from time to time, in a conversation they are not concerned with... In fact, for about ten years, under the prestigious effect of the reductionist approach, reassuring and 'correct' as it is, the unfearing scientists' new ideas havent been put aside, instead of being torn from the prospective area that intiution while being scientifical reasoned within the disciplines, which was normally the role of method. But theseideas were developed elsewhere and scientifically, in a different way, in an ethical about-face of science philosophically matured, to the tests of Laboratories... The dual representation of divided reality happens within us until the idea of matter and the living active science until the matter's and the living active science's, active, and even the most logical one, uses craft to detect its clues. This is a singular angle under which it could be detected: if today knowledge seems to be distinct from the learnings organiseed at the end of the reign of the epistemological discipline, at the opposite of their respective methodologies other are invented which integrate them in a whole, through the mere fact of cognitive processes in Research, in a critical and comparative method problematising Discovery towards paradigmatic revolutions. What if the great interest of science (let’s not speak about techno-sciences because from this point of view they belong economy), more than a promise were a sheer anthropological gift, similar to the image of the thinking of a ruin, the radical thinking by Paul Valéry and according to Jean Baudrillard: one of the loci of the "doomed part", and excedent of solar energy according to George Bataille, a potlatch? A sheer spending it would be vain to assimilate to anything utilitarian, except if we do not want it to become a surprise or a revolution? Science as thinking would be irreducible to its end — it would be stronger than man "because it was in his 'nature'": a dangerous liaison. There would only remain the ethic issue, in term of the freedom of thinking and creating, opposite to the philosophies of committment: what could remain of it that could seem more sensible when faced with the socio-culture of the fact? The graphic or plastic expression of the 7th issue will a posteriori evoke winter solstice and curious presents, the Christmas and Epiphania of the West's 'commercial' calendar, including sciences. Weird more than sad winter sounds, visions and spaces in being, " fermentation of before-spring" distributing their echoes of broken or contemplative universes, sometimes obseding sometimes ghostly toys of life or death, representative of the pulses and fascination, but also of invention and creativity, for whom may want to see them, listen to them, thinking without choosing… and which could, wrongly, be considered malicious to publish at a time of traditional festivities in Europe. So our being late would be politely justified…Yet a totally different committment of things underlines the cause. At the end of 01, so very recently a close relative passed away: my mother who was born onJune 1st, 1913. Her life and her personality are close to the women history of the past century, the XXth…She who had before us a small digital Euro-convertor in her handbag, she is still among us. She suddenly accompanies Star, the assassinated young woman to whom we had dedicated "Divided reality". Together they show two generations of women present in all of us, even in absentia, in search of creative intensity and sublimation, lost paradise or never-reached paradise of childhood up to the ultimate point of life. Their challenge is conceptually androgyn, it is the challenge of the social undetermination of seduction, the perpetual misunderstanding except sexually accomplished, or materially overcome by money, or legitimised in its ambiguity by the third sex. For both of them, too strong or too attractive: it was the misunderstanding. Star, we know little about her except her tragic story: under the editorial alias is hidden a young graphist who whas assassinated a few years ago. A remarkable girl under all probability and as far as she was a rebel killed during a rape, committed under cover by two mad boys, a well-known graphist among them, not anybody as far as violence is concerned (and they went to trial), a specifically horrifying act for the one who, in other critical times, those of ethic progressist avant-garde coherence, and in another place, that of the revolutionary more universalist that comunautarist underground, could have become or remained their play companion or their proud neighbour, in terms of art and art-tag. Star in the heart, of the shadow, we think about you today. One day your own name will lift your circumstancial alias. Simone
Louise Dat, we can give her name, the one that nobody knows except Daste,
which it is a variation of and means the "player", born on June 1, 1913
in Laroque d’Omes, Arriège. A village at the crossroads of border roads
between Spain and France gypsies walk along, where weaver cooperatives
were inaugurated, refugees stemming from Arab and Jewish communities repressed
in the same times than the Cathares in the XVIIIth century, and regrouped
and hidden under other names around the last Perfect. An industrial foundation
of collective economy born out the cultural syncretism which developed
in making tweeds for the English, in the pure tradition of trade and exchanges
inaugurated a little before by the charismatic Alienor of Aquitaine (Richard
Lionheart’s mother), via Bordeaux harbour…It is how they last thumbed
their noses at the State which had reduced them to unify. But who forgot to say that ( as the Freudian problematic was being socially integrated in the developed world at the end of the second millenium), applying the revolutionary marxist-leninist scheme to the women emancipation, then to the homosexuals’, and the production economy to the body of desire, to the environment and communication, that the failure of the proletariat’s dictatorship in USSR would underline the 'decline of the State' after the fall of the Berlin wall, not as the absolute resolution of communism but quite on the contrary, as the world advent of Liberalism and of the nomenklatura of experts substituted for the peoples’ power? How could one have have foreseen as a dialectic historical materialims that after the class struggle and dialectic war, at the end of political economy, of political economy of sign and libidinal economy, that the sex, communities and sect struggles would reversibly happen in the middle of prophetical millenarisms far from the political: in the realisation of the strategic power of world resources?And against the elective spirit of lay republican and democratic institutions, against the universal declaration of human rights, suddenly null and void through the legitimate insubordination of the peoples faced with their States' and powers' misuses, in an era of global supra-State structures...? A denial of the universal consensus about the autonomy of citizenships, whereas it animated all modernity since the XVIIIth century until the post-modern liberation wars: despite their recent or immediate appearences these consequences are a mark of yesterday. Already. Fiction is reversible, and according to all probabilities it may be science which will reveal the anarchy and tomorrow the local, socio-world alterities engaged in spite of themselves by the active parameters of global sub-State power, far away from the electoral power (a misundestanding that in other times could have been considered as a critical overpassing of utopia, uder the security committment) will maybe make a U-turn without mutually killing themselves in their hetero critical camp. We say ‘before, there was no the nuclear apparel which supposes power to be competent and mature’: is this so, the underground role attributed to the nuclear by the Powers in their own fate? The diseapparance of autonomy as a loss of territory of specific and global freedom, of the ambiguous adventur of the thinking as a field of power for human resources? A symboolic sacrificed god-daughter, Star, a sexual martyr after an act at the end of the last century of modern progress, where quite on the contrary, my own mother could live and accomplish some good deeds after having felt the split in two of the Second World War;and you Edith 'the English woman', repeatedly tortured for insubordination, in the Camps, to the point of not coming back: ‘divided reality‘ is dedicated to you. Simone, I know her, I can thus conclude and say more about her: A radical and a progressist, with the passion of girls who were the first to pay for their own studies for midwifery as interns by way of a contract with the State, after a stint in mills and home confection. At four to see her sister come to the world and he mother to die of this :"before the antibiotics..." Of those who before leaving their villages could smell collective washing boiling on wood pyres specifically erected, in the middle of the village square, for a week of drinks and festivities ... once a year, and the sheets being whitened in the fields, the ball to celebrate the work being done with. Later she among the few women who were fighting to save lives in labour, in the labour wards of hospitals, against physicians who had been educated by the most conservatory Church which run the hospitals in the 1930s. During the Second World War, an active ally in the FTPF Resistance along with her husband, a physician, my father. Put to rest at his side on December 22, 2001, in La Charité sur Loire, Nièvre. A come back to the chosen town where they founded together and unexpectedly, their respective and common professional activities, in a gesture of transgression of the parties which disappointed them after the liberation, a change from theenergy that carried them there before... A whole generation -as they say. A terrible woman, in all the understandings of the term. In the second half of her life, she turned an avid card player at the baccara table (to be known that the point called ‘baccara’ doesn’t mean the victory of the player but quite on the contrary his loss, because it is a zero point: void and dissolution). A gnostic influence up to her agnostic passion, an initiation of materialism under the vertical of power and the derision of Illusion. Here the cycle of illusion can be read in all the senses: a materialist interpretation or a mystic interpretation determine the ambiguous opposition. An existential mongrel, of those whose social frailty made their desiring autonomy and civic energy, their pragmatic and social power, their thirst for life without being caught by the lif on earth, my post-Cathare mother: her own course in life, be it exemplary, also teaches the opposite course. And forever
the paradox of the "eternal return"*... Paris, January 2002 A. G-C. Translation I.C.
*Concept created then developped after a reading of Spinoza by Friedrich Nietzsche and matching ethics, knowledge including scientific and anthropological consciousness (see the special link in "web / thema" : To read "the eternal return" by Lionel Duvoy ). |
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